La fille au 22
de Anna-Véronique El Baze
Editions Le Cherche Midi ( Collection Thrillers)
Sortie le 26 mai 2016
192 pages
16 euros
Quatrième de couverture :
Léa s’ennuie. Son existence terne ne lui apporte ni bonheur, ni désir. Mariée trop jeune, elle s’étiole dans une vie de couple médiocre. Sa seule évasion, cette fille de mafieux la trouve dans la lecture. Une vraie boulimie. Un livre en entraîne un autre. Puis survient une rencontre. C’est le déclic qui la fait basculer. Léa se transforme physiquement et moralement. Elle commence à tuer…
L’avis de Ma’Pirate :
C’est l’histoire de Léa. Une femme brisée par la vie. Une enfance qui s’achève trop tôt le jour où son truand de père est assassiné suivi de la mort de sa mère. Une vie de femme ponctuée par des brimades et de la violence. Enfin une vie de mère qui s’achève le jour où sa fille sombre dans le coma.
Léa a une passion : les livres policiers. Petit à petit, cette passion va transformer Léa et devenir une obsession : tuer.
Tuer est devenu pour elle un besoin psychologique et physique. C’est sa drogue.
L’intérêt de ce roman réside dans la description détaillée de la transformation de Léa. On suit pas à pas ses doutes, ses tourments, ses raisons.
Je n’ai pourtant pas été convaincue car je n’ai pas réussi à m’attacher à son personnage. Je ne l’ai pas trouvée particulièrement sympathique ni émouvante. Certes, elle a vécu plusieurs drames, mais elle ne m’a pas touchée réellement.
Anna-Véronique El Baze a énormément travaillé son personnage pour nous offrir un voyage dans les recoins les plus sombres de la tête de Léa. C’est donc plus un roman psychologique à mon avis qu’un thriller car dès le début on sait. Il n’y a pas réellement de suspense.
Ceci dit la construction du roman est malgré tout originale. On commence le roman par le début de son histoire de tueuse, ensuite il y aura des retours en arrière qui vont nous faire comprendre les raisons de son comportement.
L’originalité réside aussi dans le fait que le tueur en série est une femme qui y trouve beaucoup de plaisir. C’est assez rare pour être souligné.
Merci à Eric Poupet pour ce partenariat!